Interdire les écrans publicitaires numériques dans les lieux publics (rues, gares, stations de transport en commun), y compris les écrans à l’intérieur des boutiques.
Cela fait de nombreuses années que les associations antipublicité, comme RAP (Résistance à l’agression publicitaire) demandent l’interdiction de ces écrans énergivores, capteurs agressifs d’attention, et vecteurs de surconsommation. L’immense majorité des citoyens ne veut pas de ces écrans, qui pourtant se multiplient sans que jamais leur consentement ne soit demandé. Les finances publiques s’en sont toujours passé, on ne peut prétendre qu’ils sont désormais indispensables…
La ville de Grenoble a d’ailleurs, dès 2014, mis fin au contrat de la ville qui prévoyait le déploiement d’écrans publicitaires, montrant l’exemple d’un espace public respectueux de l’attention humaine. En 2020, lors des élections municipales, un collectif d’associations portait à nouveau cette proposition à l’initiative de Greenpeace Paris. Si les communes ou les intercommunalités ont le pouvoir de refuser ces écrans, l’Etat peut les y encourager, et peut augmenter leurs compétences concernant les écrans derrière les vitrines de magasin, qui sont une énième pollution visuelle.